TOP 100 ALL-TIME : Places 90 à 81

Il est l’heure de poursuivre notre TOP 100 ALL-TIME des plus grands joueurs de l’histoire de Manchester United. Le premier épisode vous a fortement plu, occupons-nous aujourd’hui aux places 90 à 81 !

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90. gordon mCqueen

Total de points : 33,5 points

Poste : Défenseur central

On ne pouvait pas le rater sur un terrain. Grand blond aux yeux bleus d’1m91 et véritable monstre défensif, Gordon McQueen a été l’un des piliers de la défense de Manchester United au cours de son passage. Souffrant actuellement de démence, il est clair que sa tendance à remporter la grande majorité de ses duels aériens à l’époque est en lien avec l’apparition de la maladie dont il souffre aujourd’hui. Ancienne star du rival Leeds United avec qui il a atteint la finale de la Coupe d’Europe en 1975, McQueen est transféré par Dave Sexton en février 1978 pour 450 000£, une somme très importante à l’époque pour l’Écossais qui finira dans le XI PFA de la saison. Un grand coup réalisé par les dirigeants mancuniens qui n’a fait qu’augmenter les hostilités entre les clubs. Souvent associé au capitaine Martin Buchan, puis à l’Irlandais Kevin Moran, sa présence dans le XI des Red Devils est indispensable malgré la peine grandisante de l’équipe à retrouver la voie des succès. Ses uniques trophées sous le maillots ont été remportés en 1983 avec d’abord la victoire en finale de la FA Cup puis celle en finale de la Community Shield face à Liverpool. Intronisé au Hall of Fame des joueurs Écossais, Gordon McQueen a cumulé plus de 229 matchs avant de partir en 1985 du côté de Hong Kong après avoir connu plusieurs pépins physiques.

Son profil sur notre site : Gordon McQueen

Gordon McQueen (Crédits : Phil Sheldon/Getty Images)

89. brian greenhoff

Total de points : 33,5 points

Poste : Défenseur central

Joueur complet, Brian Greenhoff pouvait jouer partout… mais c’était surtout au poste de défenseur central qu’il a le plus excellé, devenant un potentiel top 10 de nos plus grands arrière centraux. Formé au club, l’anglais débute à l’âge de 20 ans et ne quitte plus jamais le collectif mancunien sous la houlette de Tommy Docherty, devenant même un joueur phare des années 70s. Alors qu’il connait la descente en League Division Two en 1974, il participe grandement au retour de son équipe au premier échelon lors de la saison 1974-1975 en finissant champion du second niveau. Rejoint par son frère Jimmy en 1976, Greenhoff nous sort une saison incroyable en 1976-1977, jouant pas moins de 57 matchs et formant un joli duo avec le capitaine Martin Buchan. Une saison totalement réussie sur le plan individuel pour notre défenseur qui remporte la FA Cup de 1977 (finale au cours de laquelle son frère inscrit le but de la victoire) et la récompense de SIR Matt Busby POTY au terme de la saison. Au sommet de son art, il connait une chute de forme sous Dave Sexton et se voit même être devancé par Gordon McQueen dans la rotation, l’obligeant à s’en aller du côté de Leeds United en août 1979.

Son profil complet : Brian Greenhoff

Brian Greenhoff (Crédits : Sefton Samuels/Via Getty Images)

88. frank stapleton

Total de points : 34 points

Poste : Ailier

Il a été l’une des premières recrues majeures de Ron Atkinson à la tête de Manchester United. Attaquant vedette avec les Gunners d’Arsenal, United a dû débourser pas moins de 900 000£ pour s’attacher les services de l’Irlandais. L’avant-centre a très vite pris les rênes de l’attaque mancunienne et fini 3x de suite meilleur buteur de l’équipe entre 1981 et 1984, compilant même 2 saisons de suite à plus 19 buts. Mis à part Gordon Hill dans les années 70s, aucun Red Devil n’avait été aussi efficace depuis les saisons stratosphériques de George Best plus de 10 ans plus tôt. Il fera également parler de son talent offensif en 1983, buteur en finale de la FA Cup face à Brighton, participant grandement au sacre du club et devenant également le premier joueur de l’histoire à marquer pour deux clubs différents en finale de cette prestigieuse compétition. Considéré comme l’un des meilleurs attaquants du Royaume à cette époque, il a l’honneur d’être nommé dans le XI PFA de la saison en 1984. En 1985, il remporte une nouvelle fois la FA Cup face à Everton avant de vivre sa dernière saison avec le club en 1986-1987, saison au cours de laquelle il vit l’arrivée d’Alex Ferguson en novembre. Stapleton conserve un rôle important en attaque mais il est de plus en plus éclipsé par la montée en puissance de Mark Hughes qui lui vol la vedette, et son départ est forcé en 1987 par l’arrivée de l’Écossais Brian McClair.

Son profil complet : Frank Stapleton

Frank Stapleton (Crédits : Bob Thomas/ Via Getty Images)

87. Allenby Chilton

Total de points : 34,5 points

Poste : Défenseur central

Chilton a été sprinteur et boxeur avant d’être footballeur. Je vous laisse donc deviner le physique et les capacités athlétiques qu’il possédait lorsqu’il tenait la défense mancunienne entre 1939 et 1955. Initialement recruté par Liverpool, notre dirigeant Louis Rocca fera le nécéssaire pour enrôler le joueur anglais sans qu’il n’ait pu participer au moindre match avec les Reds. Alors qu’il n’avait que 20 ans, Chilton devra attendre plus de 6 ans et la fin de la 2e Guerre Mondiale (conflit au cours duquel il participe au débarquement de Normandie) pour débuter avec son nouveau club à l’âge de 27 ans. Pendant plus de 10 ans, Allenby Chilton devient alors l’un des joueurs majeurs de l’équipe qui remportera la FA Cup de 1948 (finale où il a cependant été pas mal en difficulté) et le championnat d’Angleterre en 1952, le premier du club depuis 1911. Selon une déclaration de Johnny Morris, Chilton était tellement prépondérant dans le vestiaire qu’il est déjà arrivé qu’il aurait influencé Matt Busby dans ses choix des compositions d’équipe. En tant que pilier du collectif, le solide défenseur central est tout logiquement nommé capitaine de Manchester United en 1953 après le départ de Johnny Carey. Il réalise également le record incroyable de jouer plus de 175 matchs de suite avant d’être devancé par Steve Coppell et ses 391 matchs en 1977. Malgré ses blessures subies pendant la guerre, Chilton a démontré une solidité physique et une régularité impressionnante, décrit par Busby “comme l’un des serviteurs les plus constants passés par Manchester United”. Il laissera ensuite sa place au second souffle apporté par les Busby Babes et rejoindra gratuitement Grimsby Town en 1955.

Son profil complet : Allenby Chilton

Allenby Chilton (Crédits : The League Magazine/Via Twitter)

86. Anderson

Total de points : 35 points

Poste : Milieu

Veritable phénomène du FC Porto, Anderson était sans aucun doute l’un des plus grands espoirs du football brésilien. Talent monstre à l’hygiène de vie catastrophique, le Golden Boy 2008 aurait sans aucun doute pu se retrouver bien plus haut dans ce classement avec une éthique de travaille bien mieux gérée et une série de blessures évitées. Anderson, c’était ce joueur à la fois brillant et créatif sur le terrain, affichant de belles qualités techniques et un impacte physique dans l’entrejeu quand on lui demandait de jouer dans un rôle plus défensif. À seulement 19 ans, il participe pleinement aux nombreux succès de la machine mancunienne qui grapille tout sur son passage (ou presque…) entre 2007 et 2009. C’est malheureusement au-delà de cette période que les pépins physiques dont une blessure au genou et une attitude douteuse en dehors du terrain vont faire leur apparition de manière trop récurrente. Lorsqu’il était présent, il parvennait tout de même à rester davantage un atout qu’un poids pour Sir Alex Ferguson, et remporte pas moins de 4 Premier League au cours de son passage dont le dernier succès de son manager à la tête du club en 2013. Avec un temps de jeu de plus en plus impacté, il se voit d’abord prêté en 2014 puis finalement laissé libre 1 an plus tard. Un départ définitif qui laisse un sentiment de gâchis immense à son sujet.

Son profil complet : Anderson

Anderson (Crédits : John Peters/Via Getty Images)

85. andrei kanchelskis

Total de points : 35 points

Poste : Ailier

Son surnom : Le “Train Express”… Kanchelskis était typiquement le type d’ailier qui vous faisait des dégâts avec sa vitesse et sa technique de balle proche de la perfection. Recruté pour 650 000£, son arrivée en tant que méconnu du grand public était un pari qui s’avèrera être une véritable réussite. Passeur décisif mais aussi buteur Kanchelskis dynamitait les ailes de l’attaque mancunienne et s’imposait comme une menace permanente, jouant un rôle clé dans la reconquête du titre en 1993. Devenant rapidement un des nouveaux chouchoux du public d’Old Trafford, le numéro 7 de Manchester prolonge son aventure avec un nouveau contrat en 1994 et nous sort une saison 1994-1995 mémorable. Avec pas moins de 15 buts TCC sur la saison dont un triplé lors du Derby de Manchester, le premier à réaliser cet exploit depuis Alex Dawson en 1960, Kanchelskis est nommé SIR Matt Busby POTY à la fin de la saison. Il est alors le second joueur non-britannique à obtenir cette récompense après Eric Cantona la saison précédente. Le natif de Kirovograd aimait le club et ses supporters mais il déclare ceci : “Mon cœur est avec Manchester United, mais je ne peux pas rester pour une raison et c’est le manager. Nos problèmes personnels sont tout simplement trop importants.” En effet, la relation avec Alex Ferguson était assez compliquée bien que le manager Écossais maintenait une confiance en son ailier qui jouait la majorité des rencontres en raison de ses performances et sa régularité. Cependant, une offre de 5M£ proposée par Everton était difficilement refusable, ce qui scelle définitivement son avenir avec Manchester United où il n’y sera resté que 4 années. Un départ qui fait les affaires du jeune David Beckham qui a alors l’occasion parfaite pour commencer à s’illustrer.

Son profil complet : Andrei Kanchelskis

Andrei Kanchelskis (Crédits : Imago Images/Via Transfermarkt)

84. Ji-sung park

Total de points : 35 points

Poste : Ailier/Milieu

Joueur passionné et passionnant sur le terrain, Ji-Sung Park fait partie des plus belles personnalités dont a eu la chance d’admirer sur ces dernières années. “Tous ceux d’entre nous qui ont joué avec Park savent qu’il a été presque aussi important pour notre succès” disait Wayne Rooney à son propos. Travailleur acharné, Alex Ferguson savait qu’il pouvait compter sur le Coréen lors des grands rendez-vous. Andrea Pirlo le qualifiera de véritable chien de garde après le 8e de finale de la Ligue des Champions 2009-2010 où le maestro italien a été totalement éteint sur le terrain par le Mancunien. En plus de 7 saisons disputées dans le Nord de l’Angleterre, Ji-Sung Park a collectionné une panoplie de trophées et était bien plus qu’un excellent bourreau de travail. Dans un rôle de box to box, sa polyvalence et son intelligence dans le jeu étaient d’autres atouts non-négligeables pour Alex Ferguson qui voyait en lui le parfait soldat pour mener à bien ses objectifs de succès. Néanmoins, Park ne s’imposera jamais comme un véritable leader ou un titulaire indiscutable, souvent sujet aux blessures. En conséquence, il voit son temps de jeu qui est nettement réduit à partir de la saison 2009-2010, et il se voit dans l’obligation de partir en août 2012 du côté de QPR. Ji-Sung Park est un joueur respectable dont on se rappelle avec nostalgie, un sourire aux lèvres à l’évocation de souvenirs glorieux où il ne cherchait pas la lumière, mais où il était reconnu pour un travail dantesque.

Son profil complet : Ji-Sung Park

Ji-Sung Park (Crédits : Laurence Griffiths/Via Getty Images)

83. harry gregg

Total de points : 35 points

Poste : Gardien

Nous sommes le 6 février 1958… date à laquelle l’avion transportant l’équipe de Manchester United au retour d’une victoire européenne à Belgrade vient de se crasher du côté de Munich. Présent lors de cette tragédie, Harry Gregg survit au choc brutal et parvient à s’extraire des décombres. Dans un élan de bravoure, le gardien de but Nord-Irlandais extirpe une femme et sa fille, plusieurs de ses coéquipers qui ont également survécus comme Dennis Viollet, Bobby Charlton, Jackie Blanchflower, ainsi que son entraîneur Matt Busby qui se trouve être dans un état critique. Deux semaines plus tard, c’est sous l’acclamation du public anglais que Gregg, désormais surnommé “le Héros de Munich” retrouve les terrains de football. Cependant, ce tragique évènement le plonge dans une fragilité physique qui lui complique la tâche pour conserver le premier rôle dans le but de la défense des Red Devils et le prive du titre de champion d’Angleterre en 1965. Cette figure marquante de l’histoire de Manchester United a tout de même disputé 247 matchs en 9 ans avec le club et remporté deux Community Shield. Il était considéré comme étant un gardien de but talentueux, en témoigne ses performances remarquables lors de la Coupe du Monde 1958, lui permettant de terminer 8e au classement du célèbre Ballon d’Or la même année. Il finira par rejoindre Stoke City en décembre 1966, laissant sa place à un autre gardien de but de renommée : Alex Stepney.

Son profil complet : Harry Gregg

Harry Gregg (Crédits : Kent Gavin/Keystone/Hulton Archive/Getty Images)

82. henry cockburn

Total de points : 35,5 points

Poste : Demi-centre

Henry Cockburn fait partie des plus grands joueurs de l’histoire du football anglais. C’est dans l’école de formation du club qu’il effectue ses classes avant d’être lancé dans le grand bain par SIR Matt Busby en 1946 dans une rencontre sérrée de FA Cup face à Accrington Stanley. Du haut de son mètre 63, Cockburn était un joueur petit par la taille mais rempli de talent, redoutable dans le secteur défensif. Son physique peu imposant cachait à première vue ce côté charbonneur et excellent tacleur qui étaient ses grandes qualités, en plus d’être capable de délivrer des ballons précis pour ses coéquipiers postés à l’avant. Le natif d’Ashton-Under-Lyne devient un élément incontournable des premières années de l’ère Busby et participe au succès en finale de la FA Cup en 1948, remportée 4-2 face à Blackpool. Des performances et une régularité qui lui permettent d’être appellé 13 fois avec les Three Lions (ce qui est une belle performance à cette époque) avant d’ajouter son unique titre de champion d’Angleterre avec Manchester United en 1952. Cependant, son avenir avec le club va basculer en octobre 1953. Lors d’une rencontre amicale face à Kilmarnock, il se brise la machoir et se voit être remplacé par le jeune Duncan Edwards. À son retour, Cockburn est totalement eclipsé par le talent d’Edwards et la montée en puissance des jeunes Busby Babes comme Eddie Colman notamment. Avec plus de 275 match au compteur, il quitte finalement son club formateur pour rejoindre Bury en octobre 1954.

Son profil complet : Henry Cockburn

Henry Cockburn avec l’Angleterre en 1950 (Crédits : Keystone/Hulton Archive/Getty Images)

81. Stuart pearson

Total de points : 36 points

Poste : Attaquant

Nous sommes en 1974 et Manchester United vient tout juste d’être relégué au second échelon. Pour tenter de revenir dans l’élite, l’entraîneur Tommy Docherty mise grandement sur le recrutement de Stuart Pearson, surnommé “Pancho”, arrivé contre la somme 200 000£ depuis Hull City. Véritable bête physique, l’ex-Tigers va rapidement faire parler de lui sur le front de l’attaque de United. En 31 matchs de championnat, il trouve le chemin des filets à 17 reprises, finissant meilleur buteur de son équipe (à égalité avec Lou Macari) et aligné dans le XI PFA de la saison en League Division Two aux côtés de ses coéquipiers Stewart Houston et Martin Buchan. De retour en première division, Tommy ” the Doc” peut désormais allier jeunesse et efficacité offensive avec la présence de l’attaquant anglais qui s’impose comme un atout majeur de l’effectif, formant un joli duo avec Lou Macari puis Jimmy Greenhoff. En 1976/1977, il compile 19 réalisations et se distingue en finale de la FA Cup en incrivant le premier but de la victoire mémorable de 2-1 face au rival Liverpool. Après ce dernier triomphe, le renvoie de Docherty, remplacé par Dave Sexton, change complètement le football offensif pratiqué par les Red Devils en un football plus défensif, laissant la possession à l’adversaire. “Pancho” parvient tout de même à tirer son épingle du jeu en incrivant pas moins de 15 buts en 1977/1978 mais une grave blessure au genou lui coûtera sa place dans l’équipe. Une situation qui l’obligera à partir en 1978 du côté de West Ham, laissant derrière lui l’image d’un attaquant grandement mémorable et redoutable face au but.

Son profil complet : Stuart Pearson

Stuart Pearson (Crédits : Gerry Crowther/Mirropix/Getty Images)

PLACES 80-71

N’hésitez pas à nous donner votre avis sur les réseaux et à tenter de faire votre propre TOP 100. On se donne rendez-vous ce vendredi pour les places 80 à 71 !

  • Publication publiée :juillet 25, 2022
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